Le camp de réfugiés de Wavel est situé près de la ville de Baalbek, dans la plaine de la Bekaa (à 90 km à l’est de
Beyrouth). Il est aussi appelé « Al-Jalil », en raison du nom de la ville du nord de la Palestine (aujourd’hui, territoire israélien) d’où provenaient les palestinien-ne-s arrivé-e-s au camp. Le camp de Wavel se situe à l’emplacement d’anciennes casernes utilisées par l’armée française sous son mandat. Il accueille des réfugié-e-s palestinien-ne-s depuis 1948. Toutefois, ce n’est qu’en 1952 que l’UNRWA a assumé la responsabilité de l’approvisionnement de services dans le camp. Les casernes originales de l’armée française sont encore utilisées par la population comme lieux de vie, malgré le manque de lumière et d’isolation. Comme tous les camps de réfugié-e-s palestinien-ne-s du Liban, Wavel continue d’exister dans l’attente de l’obtention du droit au retour de ses habitant-e-s dans les territoires palestiniens.

En juin 2018 : 9 460 personnes enregistrées dans le camp de Wavel par l’UNRWA,  à noter que ces chiffres ne recensent ni la présence informelle des réfugié-e-s syrien-ne-s et palestinien-ne-s en provenance de Syrie, ni les déplacements des réfugié-e-s palestinienne-s enregistré-e-s par l’UNRWA ayant quitté le camp à la recherche d’opportunités à l’étranger. 440 réfugié-e-s palestinien-ne-s de Syrie ont été recensé-e-s en février 2014 dans le camp de Wavel.  Néanmoins, ce chiffre peut atteindre les 1500 personnes selon d’autres sources non-officielles.