A partir de 2016, environ 50 000 personnes arrivées en Grèce avant l’accord entre l’Union européenne et la Turquie, signé le 18 mars 2016, se sont retrouvées bloquées en Grèce continentale. Dans l’urgence, afin d’accroître sa capacité d’accueil, la Grèce installe une trentaine de camps afin de répartir les personnes accueillies sur le territoire.

Aujourd’hui, les camps de la Grèce continentale sont officiellement dénommés comme des structures temporaires de séjour de longue durée (Temporary Long-term accomodation hébergeant 15,793 personnes. La majorité des résidant-e-s de ces structures sont des femmes et des enfants (63%).

Ouvert le 17 mars 2016, le camp de Katsikas est installé sur le site d’une base aérienne désaffectée. A 70 km de la frontière albanaise, dans une zone montagnarde, il accueille dès son ouverture environ 1000 personnes sous des tentes militaires. Les personnes résidantes dans le camp de Katsikas sont enregistrées en tant que demandeurs d’asile.