Personne réfugiée ou déplacée interne ayant regagné son pays ou sa région d’origine, dans l’intention d’y rester durablement. Ce statut marque une phase transitoire. En effet, bien que la personne ait juridiquement perdu sa qualité de réfugié·e ou de déplacé·e, elle n’est pas encore réintégrée pleinement dans son cadre de vie initial, ni sur les plans juridique, social, économique ou psychologique.

Note : Le retour ne garantit pas de facto une réintégration effective. Il peut se faire dans des conditions de grande vulnérabilité (infrastructures détruites, manque d’accès aux services de base, tensions communautaires ou insécurité persistante). Le HCR et ses partenaires peuvent appuyer des programmes dit de réintégration durable mais ceux-ci restent faiblement dotés et ne couvrent qu’une minorité des personnes concernées. Le retour met ainsi en lumière les limites des politiques internationales de protection, souvent centrées sur des réponses de court terme et à des situations de crises, au détriment de trajectoires durables et choisies.