Toute personne qui se déplace hors de son pays d’origine uniquement dans le but d’entreprendre un travail, ou afin d’améliorer sa situation économique.
Notes :
- Ce terme, à l’instar de celui de « migrant·e », n’est pas une catégorie précise en droit international. Il a également une connotation péjorative et est souvent mobilisé pour évoquer les travailleur·euses entré·es et résidant illégalement sur le territoire en question. Cependant, un chercheur français allant travailler dans le monde universitaire anglo-saxon, un ingénieur brésilien résidant en Chine pour travailler dans une entreprise qui y est basée, un journaliste algérien résidant au Qatar pour travailler à Al-Jazeera, sont aussi des migrant·es économiques.
- «Ce terme est correctement employé lorsque les motivations sont purement d’ordre économique. Cependant, les motivations des migrant.es sont généralement très complexes et ne sont pas nécessairement immédiatement identifiables. Il est donc dangereux d’appliquer ce terme trop rapidement à un individu ou à un groupe de migrants.»1
- À l’instar du qualificatif migrant.e, ce terme est souvent mobilisé dans l’espace médiatique et politique pour désigner une migration racialisée. Le terme d’expatrié sera celui employé communément pour parler d’immigration de personnes blanches, ou perçues comme telles.
Sources :
1. Conseil Canadien pour les Réfugiés