Espace de regroupement contraint de personnes en situation de vulnérabilité créé pour répondre à une situation d’urgence, un besoin de protection et destiné à être temporaire.
Note 1: Une partie de la doctrine (notamment Michel Agier) a choisi une approche par le statut et distingue quatre types de camps :
- les camps de réfugié.e.s tel le camp de Borgob (Cameroun);
- les camps de déplacé.e.s internes tel le camp de Corail-Cesseless (Haiti);
- les campements auto-établis tel le camp de Al-Rukban (Syrie);
- les centres de rétention administrative
Note 2 : La pratique humanitaire (notamment le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés Réfugiés) a choisi une approche logistique, en distinguant six modes d’hébergement :
- les camps planifiés, répondant à des standard internationaux
- les camps auto-installés, qui échappent souvent aux normes et naissent de la précipitation
- les centres collectifs, qui sont des locaux ou salles préexistants réquisitionnés afin de loger les éxilé·es en attendant une solution durable
- les camps de transit
- les résidences privées ou individuelles.
- la catégorie désignée “inconnue”, qui concerne les endroits où s’abritent les réfugié·es, mais dont le HCR ne dispose d’aucune information.
Note 3 : un camp formel est reconnu par les organisations internationales et par l’État sur le territoire duquel il se trouve et est administré par les autorités nationales et/ou internationales. Un camp informel est établi sans autorisation préalable de l’État sur le territoire duquel il se trouve.