Suite aux persécutions et aux crimes internationaux dont ont fait l’objet les Karen depuis l’indépendance de la Birmanie, ils ont été nombreux à s’installer dans des sites rudimentaires dans les provinces de Ratchaburi et Kanchanaburi en Thaïlande. Il existe 9 camps de réfugi·eés du Birmanie présents en Thaïlande. Par la suite, ils ont été regroupés dans un seul camp, le camp de Tham Hin établi en 1997. Aujourd’hui, les conflits politiques et ethniques ne sont pas résolus au Myanmar. Pour ces réfugié·es, le retour à leur pays est souvent difficile car le respect de leurs droits fondamentaux n’est pas assuré et les perspectives d’emploi et de réinsertion sont faibles.