Le camp baptisé Dar es Salaam – maison de la paix en arabe – a vu le jour en janvier 2015 avec l’arrivée de plus de 2 000 personnes – dont 150 enfants orphelin·es – à la suite d’une nouvelle attaque de Boko Haram survenu le 3 janvier, à l’extrême Nord-est du Nigéria. Alors que sa capacité d’accueil à sa création se limitait entre 10 et 15 000 personnes, le nombre de nigérian·ne fuyant l’Etat de Borno n’a cessé d’augmenter. Contrairement aux autres camps du pays, construits à partir de banco simple, celui-ci à sa création était rudimentaire : abris constitués de bâches et accès difficile à l’eau potable. Très rapidement les infrastructures essentielles ont vu le jour : puits, douches et toilettes ont été installés à quelques mètres des tentes.