Il est difficile d’avoir des données précises sur la population présente dans les différents campements informels en raison des mouvements continus des personnes exilées. Selon Marion Dumontet ancienne Coordinatrice plaidoyer de l’association Refugee Women’s Centre, « il y a pleins de lieux de vie éclatés partout dans la ville ». Les exilé·es se retrouvent désormais dans plusieurs camps en marge de la ville de Calais. Ils et elles y arriveraient après un parcours d’environ 18 mois. D’après le rapport de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH), le nombre d’exilé·es à Calais était d’environ 500 à 800 personnes au milieu du mois de décembre 2020. Il s’agissait principalement d’hommes jeunes quiviennent de différents pays parmi lesquels l’Afghanistan, le Soudan, l’Erythrée, l’Iran ou encore la Syrie.